Monday, September 21, 2009

Les héros enchaînés- 1



Recherches sur les prisons du régime des mollahs
Ces recherches ont été effectuée de 1996 à 2001 auprès des familles des exécutés politiques et sur la situation dans les prisons en Iran par l'organisation des Moudjahidine du peuple (OMPI).


Viol


Dans les prisons du régime iranien, il y a eu de nombreux cas de viol de jeunes filles et de femmes en particulier au cours des interrogatoires. Elaheh Daknama, une lycéenne sympathisante des Moudjahidine, arrêtée à Chiraz, a été violée durant sa détention. Après son exécution, quand sa famille a récupéré ses affaires, elle avait écrit sur ses vêtements qu’elle avait été violée à sept reprises.

Shahrzad Hodjati-Emami, était une étudiante sympathisante des Moudjahidine, avait été arrêtée à Chiraz. Elle avait été violée avant d’être exécutée, et on l’avait vidé de son sang pour le transfuser aux pasdarans (alors sur le front de la guerre).

Laya Onsorian, une lycéenne sympathisante des Moudjahidine avait été violée à la prison de Tabriz avant d’être exécutée.

Mina Shabanpour était une lycéenne de 15 ans arrêtée à Racht, les tortionnaires étaient impressionnés par sa détermination et sa résistance. Malgré son jeune âge, elle était tenace et sérieuse. Elle était responsable des liaisons entre plusieurs bases secrètes de l’OMPI à Racht. En possession de nombreux renseignements, elle avait été arrêtée lors d’un déplacement. Malgré les horribles tortures, elle est restée fidèle à sa cause et n’a livré aucune information aux tortionnaires.

Selon un rapport nous étant parvenu de la prison de Lahidjan, lorsque Farahnaz Hassandoust et Mahasti Danesh Hekmati ont être exécutées, elles ont crié en direction des autres prisonnières : les amies tenez bon et résistez, l’aube de la victoire est proche. Pour se venger et leur faire payer cet acte de courage, les geôliers les ont sauvagement violées avant de les fusiller. A Ispahan, Djamileh Salehi, une étudiante, a été violée devant son amie Mansoureh Mohebban.

Dans la prison de Chiraz, Maryam Falahat avant son exécution a été violée à trois reprises et on lui a retiré de grosses quantités de sang à trois reprises. A la prison de Hamedan, Mahnaz Sahrakar a été violée. Dans un témoignage parvenu de Téhéran, on peut lire ceci :
Akram Djamshidi était une lycéenne de 17 ans. Elle a été longuement torturée, puis violée. Les geôliers l’ont accusé de corruption de mœurs et ont annoncé à toutes les détenues qu’elle avait été condamnée à recevoir 80 coups de fouet devant les autres détenues. Les gardiens nous ont emmenées voir l’exécution de la sentence. Akram a reçu 80 coups de fouet. Ensuite, mains et pieds liés, elle a été enchaînée aux barreaux de la cour de la prison dans un froid glacial. Puis elle a été torturée à mort. J’ai entendu un pasdaran dire à un autre : va dire à sa famille que leur fille était physiquement faible et c’est pour cela qu’elle est morte en prison.

Dans les prisons du régime des mollahs, les cas de harcèlement et de tortures sexuelles infligés aux femmes Moudjahidine pullulent. Pour briser la résistance d’une prisonnière, le dernier recours était le viol. Avec le viol, non seulement le tortionnaire brisait le corps de la victime, mais il lui brisait également l’âme. Ces crimes ne se limitaient pas au viol. Dans le chapitre intitulé « les femmes », nous évoquerons les pressions exercées contre les femmes qui luttaient en première ligne contre l’obscurantisme religieux.

Les cas de viol ne se limitaient pas aux femmes. Bien souvent, les hommes aussi étaient violés. Notamment, Nadjaf Bani-Mehdi, candidat des Moudjahidine du peuple aux élections législatives à Chahr-e-Kord, a été violé puis tué sous la torture. Un Moudjahidine détenu durant cinq ans dans les prisons d’Evine et de Ghezelhessar rapporte dans un témoignage qu’à la prison de Ghezelhessar, Ali-Akbar Nadjaf Gholian, un Moudjahidine qui a été par la suite exécuté, m’a confié que lors des interrogatoires, il avait été violé et que les tortionnaires lui avaient dit que s’il en parlait, il serait exécuté. Un autre prisonnier sympathisant des Moudjahidine évoque aussi un viol dans son témoignage :
dans la salle numéro 1, il y avait un endroit appelé la cellule 38. Elle était réservée aux prisonniers qui avaient perdu leur équilibre mental. C’était une cellule d’un mètre et demi sur trois, sans fenêtre. Il y avait toujours 5 à 10 personnes dedans. Lorsqu’un prisonnier perdait son équilibre mental, les geôliers disaient qu’il faisait du cinéma. Pour le tester et vérifier s’il était vraiment devenu fou, il le mettait dans la cellule 38. Les personnes qui étaient dans cette cellule faisaient des choses et si quelqu’un n’était pas atteint de folie, il ne pouvait pas le supporter et avouait qu’il n’était pas fou pour qu’on le sorte de là. Par exemple, durant la nuit, les geôliers éteignaient toutes les lumières, puis plusieurs pasdarans entraient dans la cellule et frappaient tout le monde à coups de câbles et de bâtons. Les occupants de cette cellule étaient constamment blessés. De plus, les geôliers y mettaient aussi un prisonnier de droit commun qui était un violeur. Il avait l’autorisation de quitter la cellule quand il le voulait et il était souvent dehors. Sa mission était de violer les prisonniers devant les autres. Il avait violé tous les prisonniers de cette cellule.


En 1985, un détenu qui s’appelait Karim avait été jeté dans cette cellule car il avait fait preuve de beaucoup de résistance. A cause des tortures qu’il avait subies, il avait perdu son équilibre mental et il était devenu complètement fou. Il allait très mal et il n’y avait aucun espoir qu’il puisse survivre. Malgré tout, les geôliers ne le libéraient pas. Là-bas, il y avait un autre prisonnier qui s’appelait Mohammad Taher. Il avait été emprisonné en 1980. A la prison de Gohardacht, pour lui extorquer des aveux, les tortionnaires lui avaient planté un gros clou dans la hanche. Trois ans après, sa hanche était toujours infectée. A cause des tortures qu’il avait subies, Mohammad était devenu fou. Lui aussi, a été mis quelque temps dans la cellule 38.

Selon les rapports parvenus, dans de nombreux cas, les hommes qui ont subi des viols sont devenus fous. Reza Shirzadian est l’un d’eux. Reza avait participé à plusieurs opérations dans la région d’Islamchahr et sur la route de Saveh. Lors d’une opération, il avait eu un accident de moto et avait été arrêté. Après avoir été longuement torturé, il a été transféré à la prison de Gohardacht. Il y a été incarcéré de 1982 à 1983.
En 1984, il a été transféré dans une cellule collective. Les autres prisonniers ont constaté que Reza avait un comportement anormal : il était devenu fou. Un ancien prisonnier qui l’a connu durant sa détention a écrit ceci : dans sa cellule, Reza avait été violé par les pasdarans et en avait perdu son équilibre psychologique. Néanmoins, il gardait toujours une position ferme et déterminée à l’encontre des repentis et des traîtres. Des repentis étaient venus nous parler, Reza leur avait crié : tout ce que vous nous dites sur les Moudjahidine, ce sont des mensonges. A la fin vous aussi, vous serez tous exécutés.

La nouvelle donne iranienne


Par Pierre Rousselin le 18 septembre 2009 18h10 | Lien permanent | Commentaires (1) | Trackbacks (0)

teheran.jpgEDITO Avec sa première manifestation d'ampleur à Téhéran depuis le 17 juillet, l'opposition iranienne a démontré hier qu'elle n'avait pas perdu sa combativité. Ainsi se confirme le changement radical et durable intervenu en Iran lorsque le Guide suprême a falsifié le résultat des législatives du 12 juin.



La communauté internationale n'a plus affaire à un État fort qui agite la menace atomique, mais à un régime en perte de vitesse, divisé et contesté au plus haut niveau.

La journée d'hier a aussi confirmé que Mahmoud Ahmadinejad, l'homme lige de l'ayatollah Khamenei, ne disposait d'aucune stratégie de rechange. Le président mal réélu n'a pas perdu son agressivité mais il s'enferre dans ses imprécations contre Israël et ses dénégations du génocide.



Ces inepties vont finir par lasser jusqu'aux partisans de la République islamique eux-mêmes. Elles ne peuvent s'expliquer que par la volonté de provoquer une réaction israélienne qui permettrait de ressouder la nation iranienne.



C'est dans ce contexte que Barack Obama prend les Iraniens au mot et accepte de discuter avec eux, le 1er Octobre prochain, alors que Téhéran est bien incapable de faire la moindre proposition constructive. L'attitude américaine a surpris. L'empressement à accepter une lettre, qui frise l'affront, en ignorant avec superbe la question de l'enrichissement, a parfois été mise sur le compte de l'angélisme prétendu d'Obama, de cette « main tendue » assimilée, un peu vite, à une preuve de faiblesse.



Une autre interprétation est possible. Initialement surprise par l'ampleur de l'opposition iranienne, l'Administration américaine aurait fini par la prendre en compte dans une stratégie menant de front négociations et sanctions.



Avant les discussions menées par les Six (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne), une réunion du Conseil de sécurité est prévue le 24 septembre pour évoquer les mesures à prendre contre Téhéran en l'absence de progrès.



L'abandon par Washington du bouclier antimissile en Europe centrale permet d'espérer une meilleure coopération de la Russie tandis que la poursuite d'une forte contestation à Téhéran lève une autre hypothèque : les sanctions ont moins de chances de provoquer un réflexe nationaliste dont profiterait le régime.



La nouvelle donne qui se dessine permettra-t-elle d'échapper à l'« alternative catastrophique », dénoncée en août 2007 par Nicolas Sarkozy, « entre la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran » ?



Il faut l'espérer. Mais cela exigera un pilotage délicat, alternant dialogue et sanctions efficaces, visant à affaiblir le clan conservateur tout en soutenant la contestation.



Dans l'immédiat, la priorité doit être de maintenir en vie l'opposition en faisant comprendre au Guide suprême que l'arrestation redoutée des dirigeants du mouvement, les deux candidats à la présidentielle, Meir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, serait inacceptable. Le moment est venu pour Obama de prendre fait et cause pour les partisans de la liberté en Iran.

Thursday, September 10, 2009

La peine de mort pour le prisonnier politique Hamed Yazerlou



Selon les informations reçues, un tribunal des mollahs a requis le 30 août la peine de mort pour le prisonnier politique Hamed Yazerlou, 28 ans, spécialiste du climat et de l’espace, sous prétexte de guerre contre Dieu.

Dans cette mascarade de procès présidé par Mohammad Moghisseh, Hamed Yazerlou a été accusé pêle-mêle d’avoir fait de l’escalade, du football en salle, des réunions familiales, de la collecte d’information sur les prisonniers politiques notamment sur son frère Houd Yazerlou, de participation à une cérémonie à l’institut religieux Hosseiniyeh Arshad à Téhéran et de contacts e-mail avec les membres de sa famille à Achraf, de participation aux rassemblements et protestations étudiantes, de collecte de discours et de cérémonies de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) et de mener les objectifs de l’OMPI. C’est pourquoi la peine de mort a été requise. Le père de Hamed n’a même pas été autorisé à participer à ce faux procès.ieu ».

Mohammad Moghisseh, alias Nasserian, était le directeur de la prison d’Evine à l’époque du massacre des 30.000 prisonniers politiques de 1988. C’est un des bourreaux les plus cruels du régime, et un des principaux agents de la répression des prisonniers politiques.

Hamed Yazerlou, a été arrêté le 20 février 2009 par le ministère du Renseignement (Vevak) et incarcéré en isolement cellulaire dans la section 209. Il a subi pendant 120 jours des tortures physiques et mentales. Il y est toujours incarcéré. Sa mère, Nazila Dachti est aussi incarcérée dans la section des femmes d’Evine. Houd Yazerlou, le frère de 21 ans de Hamed, est dans la section 4 de la prison de Gohardacht. Ils ont été tous les deux condamnés à 3 ans de prison pour avoir été voir leur famille à Achraf.


Le régime restitue le corps d’un jeune disparu lors du soulèvement au bout de 36 jours



Selon les informations reçues, le 23 août, des agents du régime iranien ont rendu à sa famille le corps d’un adolescent originaire de Kermanchah, Alireza Azadpour, 36 jours après sa disparition. Alireza avait disparu dans un rassemblement de protestation le 19 juillet. Durant tout ce temps, les divers organes du régime s’abstenaient de répondre aux requêtes continues de la famille. Finalement, le 23 août, des agents du Renseignement ont restitué le corps à la condition que la famille renonce à une cérémonie funèbre et à des funérailles. Ainsi donc Alireza a été enterré dans la douleur et le silence.

Le ministère du Renseignement des mollahs, le Vevak, n’a même pas donné à la famille l’autorisation d’organiser la cérémonie traditionnelle du 40e jour du deuil dans une mosquée ou dans une salle louée à cet effet. Elle a dû se tenir dans la maison familiale avec un nombre limité de personnes.

Torture d’un étudiant à Machad (nord -est de l'iran)



Omid Golbaz est un étudiant qui a été interdit d’éducation alors qu’il été diplômé de philosophie à l’école de théologie de l’Université Ferdowsi. Il a été arrêté à Machad , capitale de la région du Korassan (nord -est de l'iran) après avoir subi des tirs de gaz poivré et des coups violents, le 14 juille. Il a ensuite été transféré dans un centre de détention dont il ignore encore le nom à ce jour.

Golbaz a eu les doigts cassés à cause des coups et même un bout de son doigt coupé après avoir été mis entre deux portes de fer dans ce lieu de détention. En plus, les tortures violentes continuelles qu’il a subi dans ce centre de détention l’ont laissées avec des lésions internes à l’estomac, des saignements de la vessie, des blessures au dos et une dent cassée.

Lors des interrogatoires, les yeux des prisonniers étaient bandés, les inspecteurs avaient la tête recouverte de noir et s’appelaient tous Hajji ou Alavi entre eux.

Lorsqu’il a été transféré à Evin, avec tant de factures et un bout de doigt en moins, après une semaine, cet étudiant n’avait toujours pas eu l’autorisation de voir un médecin.


De façon répétée lors de sa détention, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, et dans les plus difficiles conditions de détention à cause du stress psychologique et du manque de sommeil, il a subi de violents coups, les insultes les plus déshonorantes et des menaces de viol. Golbaz a aussi subi des menaces contre son famille et ses amis qui seraient arrêtés s’il ne coopérait pas et de reconnaissait pas les accusations.

Contact et communications avec des sources étrangères, actions contre la sécurité nationale, causeur de troubles et destruction de biens public, avec en plus lutte contre Dieu, faisaient parties des accusations du gouvernement contre Golbaz.

Golbaz est maintenant soigné pour ses blessures, il a été libéré pour raisons médicales sous caution de 50 millions de tomans.

Menace de voile contre une journaliste



Des témoignages observés par la femme journaliste Fereshteh Qazi: Trois gardiens féminin m'ont attaqué en prison (après l'arrestation) et ont commencés à prendre violemment mon linge à me battre en même temps. Elles ont enlevé tous mes vêtements pendant que je criais et en essayant de me libérer d'elles, et puis une fouille corporelle a été faite sur moi ...

Elles ont ouvert la porte de ma cellule et ont dit que Haji (l'interrogateur) était venu. Elles m'ont bandé les yeux dans la cellule, m'ont enveloppée dans un tchador et m'ont emmenée dans la salle d'interrogations. Sur le chemin, je me suis dit que je ferais des protestations à l'interrogateur ...

Je me suis assise sur une chaise face au mur avec les bandeaux, ignorant dans quel environnement je me trouvais. J'ai entendu la voix d'un homme derrière moi qui disait: «Qui allez-vous voir en Afghanistan et quelle organisation avez-vous été espionnée pour le compte?"

«Je suis un reporter pour le« Emrooz site Internet "et c'est pourquoi j'ai été arrêtée et ...», avant que je puisse finir ma phrase, il a crié et dit: «Comment beaucoup de paquets de pilules contraceptives avez-vous pris avec vous?"
Je ne pouvais pas le croire. Il a répété à nouveau et je proteste. Puis il dit avec un ton dégoûtant, «Vous êtes une espionne ou vous avez des relations illégitimes. Choisissez-en un!"
On me ramené à ma cellule.

J'ai expliqué à plusieurs reprises que je n'étais ni une espionne, ni eu aucune sorte de relation, mais il n'y avait aucun point. L'interrogateur que je ne voyais toujours pas commence à décrire les détails d'un film porno avec une tonalité dégoûtante. Je suis sûre qu'il a une maladie sexuelle et jouit de dire de telles choses ...

Il pose des questions sur mes relations avec diverses personnalités politiques en particulier mes collègues. J'ai expliqué que je suis journaliste et n'avoir aucune relations avec les personnalités politiques. Mais la relation que l'interrogateur cherche, ce n'est pas une relation journalistique. Il dit les noms des personnalités politiques une à une et pose la question des relations illégitimes et dit: " Tu écris ce que je dis!"

Il commence à décrire un film porno et me dit d'écrire ce qu'il dit.

Je me sens nauséeuse et je vomis. J'ai tiré mon bandeau large, et me suis lever, mais quelque chose me frappe à l'arrière avant que j'ai le temps de voir, que mon le nez se claque sur la chaise et commence à saigner. Je suis tombée, il m'a lancé sur le côté et le dos. Puis il a appelé les gardiens des femmes et j'ai été conduite dans ma cellule dans cet état ...

J'ai été emmenée pour des interrogations à nouveau. Il me dit ce que j'ai réellement fait n'est pas important et que je devais écrire ce qu'il voulait, sinon je serais conduite dans une cellule et je serais «violée à mort».

Mon livre commence à entendre et il dit: «Nous avons beaucoup de gens ici qui n'ont pas vu de femme depuis des années et ont soif de la femme et ..."
J'ai dû écrire la confession fausse sinon j'étais violée en groupe et mon mari allait mourir dans un accident ".
Mon interrogateur qui était un homme d'âge moyen connu comme Keshavarz a déclaré: «Le taux d'accidents en Iran est très élevé et votre mari peut facilement être l'une de ces figures».

Ou il m'a menacé qu'il allait arrêter mon mari et me violer devant lui et ...

Je suis dans l'isolement total et n'ont aucune information sur ce qui se passe dehors. L'interrogateur vient et tente d'adopter un ton triste et dit: "Ta mère a eu une crise cardiaque et, malheureusement elle est décédée. Elle a été à la morgue pendant trois jours. Vous devez prendre une décision morale, afin que l'esprit de votre mère morte ne soit pas tourmenté plus que cela et ... "

Je ne pouvais pas écouter plus que cela. J'ai fait une grève de la faim pour les forcer à me laisser appeler ma famille.

Deux jours plus tard, le juge qui s'occupe de mon cas, Saber Zafar-Qandi vient. Je décide de tout lui dire, mais avant que je puisse lui dire tout ce qui m'est arrivé, il a crié et dit: "Vous faites une grève de la faim?! Alors vous êtes une professionnelle! Je vais vous montrer ce que nous faisons aux prisonniers professionnels. On peut facilement amener quatre témoins et vous allez être lapidé jusqu'à la mort sur des accusations d'adultères ... "

Après ma libération, j'ai été convoquée à plusieurs reprises en présence de Sayid Mortazavi, procureur de Téhéran. J'ai protesté les questions en prison, mais la chose étrange est que Mortazavi dit que ces choses sont nécessaires dans les interrogations!

(Dans l'une des citations à comparaître) at-il dit à son assistant de prendre mon mari à l'extérieur de son bureau et j'ai été laissée dans la chambre avec le procureur de Téhéran. Il s'approche et s'est assis à côté de moi. J'ai eu une peur étrange et je sentais que mon cœur éclatait. Il a approché son visage et a dit qu'elle «semblait que tu n'ais pas pris les avertissements de l'interrogateur au sérieux».

Il était même près de moi que j'ai eu peur de faire un geste ou dire quelque chose.
"(L'interrogateur) ne plaisantait pas sur le viol ou l'accident», dit-il. Je n'ai pas entendu autre chose. J'essayais désespérément de mettre la distance entre lui et moi, comme il se rapprochait. Il me rappelait mon interrogateur ayant insisté pour que j'explique les détails du film sexuel qu'il a décrit avec jubilation ...

Je suis partie avec un esprit malade et brisée, effrayée de tous les hommes. Je ne peux pas avoir une relation normale avec mon mari non plus. Mon esprit est si mal que j'ai dû consulter un psychiatre. (Le Boultine Amir Kabir - 16 août 2009)

Parce qu'elle défendait le droit des femmes elle a été emprisonné



C’est une nouvelle atteinte aux droits des femmes porté par l’Iran. On apprend aujourd’hui, selon le quotidien iranien Sarmayeh qu’une militante de la cause féministe Parastou Allahyari est condamnée à un an de prison, pour avoir semble t’il participé à la pétition « un million de signatures » qui a pour but de d’obtenir l’égalité des droits des femmes en Iran.



Selon des sources proches du dossier, le gouvernement lui reproche son « action contre la sécurité nationale en faisant de la propagande contre le système de la République islamique ». Le gouvernement de Mr Ahamadinejad exerce donc une réelle oppression contre le droit des femmes, n’hésitant pas à multiplier les emprisonnements.
 

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