

Une semaine de « solidarité avec les femmes insurgées d’Iran et les femmes d'Achraf » vient d’être lancée ce dimanche 16 août. En solidarité avec les femmes en première ligne du soulèvement en contre le régime clérical, ainsi que les 1000 femmes opposantes iraniennes du camp d'Achraf en Irak qui a subit le 28 juillet dernier une attaque sanglante des forces irakiennes dont le bilan s’élève à 11 morts et près de 500 blessés ainsi que 36 otages.
A cette occasion une soirée a été organisée au siège des résistants iraniens en France en présence de Maryam Radjavi, dirigeante de la coalition du Conseil national de la Résistance iranienne et de nombreux militants des droits des femmes et des personnalités politiques.
Plusieurs dizaine d'habitant du Val d'Oise ont déclaré avoir eu l’« idée en cette journée de solidarité avec les femmes iraniennes, qui luttent en première ligne contre la dictature religieuse, de les soutenir en devenant parrain ou marraine de ces mille femmes."
Ces Valdoisiens dont certains ont déjà visité dans le passé le camp d'Achraf ont déclaré : « Nous proposons à nos concitoyens de devenir parrain ou marraine d'une de nos mille sœurs d'Achraf. »
« Nous alertons la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l'homme, que nous porterons plainte devant la juridiction compétente pour la moindre agression ou humiliation faite à l'égard de ces femmes », ont-ils ajouté.
Mme Radjavi, a pour sa part déclaré : « lors de leur agression contre Achraf, les forces irakiennes ont menacées les femmes de porter atteinte à leur dignité et d’agressions sexuelles collectives. Les assaillants ont même menacé de massacrer tous les hommes d’Achraf pour ensuite prendre d’assaut le quartier des femmes. Ces menaces viennent de criminels envoyés directement par le régime iranien à Achraf ou par ses agents. Cela fait des années que leurs semblables font subir les mêmes violences aux femmes en Iran.»
« Récemment, l’ancien président du Majlis, le parlement des mollahs, a révélé que les filles et les garçons étaient si sauvagement violés en prison, qu’ils n’avaient pas la force de retrouver une vie normale, » a-t-elle ajouté.
Pour empêcher la poursuite de la répression des femmes en Iran et de la catastrophe à Ashraf, Mme Radjavi a appelé la communauté internationale, spécialement les Etats-Unis, l’Union européenne et l’ONU, à tout faire pour satisfaire ces demandes :
-La libération des prisonniers politiques, spécialement des femmes, en Iran
-Le retrait sans délai des forces irakiennes de la cité d’Achraf et la constitution d'une force internationale supervisée par l’ONU pour la protéger.
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