Monday, September 21, 2009

Les héros enchaînés- 1



Recherches sur les prisons du régime des mollahs
Ces recherches ont été effectuée de 1996 à 2001 auprès des familles des exécutés politiques et sur la situation dans les prisons en Iran par l'organisation des Moudjahidine du peuple (OMPI).


Viol


Dans les prisons du régime iranien, il y a eu de nombreux cas de viol de jeunes filles et de femmes en particulier au cours des interrogatoires. Elaheh Daknama, une lycéenne sympathisante des Moudjahidine, arrêtée à Chiraz, a été violée durant sa détention. Après son exécution, quand sa famille a récupéré ses affaires, elle avait écrit sur ses vêtements qu’elle avait été violée à sept reprises.

Shahrzad Hodjati-Emami, était une étudiante sympathisante des Moudjahidine, avait été arrêtée à Chiraz. Elle avait été violée avant d’être exécutée, et on l’avait vidé de son sang pour le transfuser aux pasdarans (alors sur le front de la guerre).

Laya Onsorian, une lycéenne sympathisante des Moudjahidine avait été violée à la prison de Tabriz avant d’être exécutée.

Mina Shabanpour était une lycéenne de 15 ans arrêtée à Racht, les tortionnaires étaient impressionnés par sa détermination et sa résistance. Malgré son jeune âge, elle était tenace et sérieuse. Elle était responsable des liaisons entre plusieurs bases secrètes de l’OMPI à Racht. En possession de nombreux renseignements, elle avait été arrêtée lors d’un déplacement. Malgré les horribles tortures, elle est restée fidèle à sa cause et n’a livré aucune information aux tortionnaires.

Selon un rapport nous étant parvenu de la prison de Lahidjan, lorsque Farahnaz Hassandoust et Mahasti Danesh Hekmati ont être exécutées, elles ont crié en direction des autres prisonnières : les amies tenez bon et résistez, l’aube de la victoire est proche. Pour se venger et leur faire payer cet acte de courage, les geôliers les ont sauvagement violées avant de les fusiller. A Ispahan, Djamileh Salehi, une étudiante, a été violée devant son amie Mansoureh Mohebban.

Dans la prison de Chiraz, Maryam Falahat avant son exécution a été violée à trois reprises et on lui a retiré de grosses quantités de sang à trois reprises. A la prison de Hamedan, Mahnaz Sahrakar a été violée. Dans un témoignage parvenu de Téhéran, on peut lire ceci :
Akram Djamshidi était une lycéenne de 17 ans. Elle a été longuement torturée, puis violée. Les geôliers l’ont accusé de corruption de mœurs et ont annoncé à toutes les détenues qu’elle avait été condamnée à recevoir 80 coups de fouet devant les autres détenues. Les gardiens nous ont emmenées voir l’exécution de la sentence. Akram a reçu 80 coups de fouet. Ensuite, mains et pieds liés, elle a été enchaînée aux barreaux de la cour de la prison dans un froid glacial. Puis elle a été torturée à mort. J’ai entendu un pasdaran dire à un autre : va dire à sa famille que leur fille était physiquement faible et c’est pour cela qu’elle est morte en prison.

Dans les prisons du régime des mollahs, les cas de harcèlement et de tortures sexuelles infligés aux femmes Moudjahidine pullulent. Pour briser la résistance d’une prisonnière, le dernier recours était le viol. Avec le viol, non seulement le tortionnaire brisait le corps de la victime, mais il lui brisait également l’âme. Ces crimes ne se limitaient pas au viol. Dans le chapitre intitulé « les femmes », nous évoquerons les pressions exercées contre les femmes qui luttaient en première ligne contre l’obscurantisme religieux.

Les cas de viol ne se limitaient pas aux femmes. Bien souvent, les hommes aussi étaient violés. Notamment, Nadjaf Bani-Mehdi, candidat des Moudjahidine du peuple aux élections législatives à Chahr-e-Kord, a été violé puis tué sous la torture. Un Moudjahidine détenu durant cinq ans dans les prisons d’Evine et de Ghezelhessar rapporte dans un témoignage qu’à la prison de Ghezelhessar, Ali-Akbar Nadjaf Gholian, un Moudjahidine qui a été par la suite exécuté, m’a confié que lors des interrogatoires, il avait été violé et que les tortionnaires lui avaient dit que s’il en parlait, il serait exécuté. Un autre prisonnier sympathisant des Moudjahidine évoque aussi un viol dans son témoignage :
dans la salle numéro 1, il y avait un endroit appelé la cellule 38. Elle était réservée aux prisonniers qui avaient perdu leur équilibre mental. C’était une cellule d’un mètre et demi sur trois, sans fenêtre. Il y avait toujours 5 à 10 personnes dedans. Lorsqu’un prisonnier perdait son équilibre mental, les geôliers disaient qu’il faisait du cinéma. Pour le tester et vérifier s’il était vraiment devenu fou, il le mettait dans la cellule 38. Les personnes qui étaient dans cette cellule faisaient des choses et si quelqu’un n’était pas atteint de folie, il ne pouvait pas le supporter et avouait qu’il n’était pas fou pour qu’on le sorte de là. Par exemple, durant la nuit, les geôliers éteignaient toutes les lumières, puis plusieurs pasdarans entraient dans la cellule et frappaient tout le monde à coups de câbles et de bâtons. Les occupants de cette cellule étaient constamment blessés. De plus, les geôliers y mettaient aussi un prisonnier de droit commun qui était un violeur. Il avait l’autorisation de quitter la cellule quand il le voulait et il était souvent dehors. Sa mission était de violer les prisonniers devant les autres. Il avait violé tous les prisonniers de cette cellule.


En 1985, un détenu qui s’appelait Karim avait été jeté dans cette cellule car il avait fait preuve de beaucoup de résistance. A cause des tortures qu’il avait subies, il avait perdu son équilibre mental et il était devenu complètement fou. Il allait très mal et il n’y avait aucun espoir qu’il puisse survivre. Malgré tout, les geôliers ne le libéraient pas. Là-bas, il y avait un autre prisonnier qui s’appelait Mohammad Taher. Il avait été emprisonné en 1980. A la prison de Gohardacht, pour lui extorquer des aveux, les tortionnaires lui avaient planté un gros clou dans la hanche. Trois ans après, sa hanche était toujours infectée. A cause des tortures qu’il avait subies, Mohammad était devenu fou. Lui aussi, a été mis quelque temps dans la cellule 38.

Selon les rapports parvenus, dans de nombreux cas, les hommes qui ont subi des viols sont devenus fous. Reza Shirzadian est l’un d’eux. Reza avait participé à plusieurs opérations dans la région d’Islamchahr et sur la route de Saveh. Lors d’une opération, il avait eu un accident de moto et avait été arrêté. Après avoir été longuement torturé, il a été transféré à la prison de Gohardacht. Il y a été incarcéré de 1982 à 1983.
En 1984, il a été transféré dans une cellule collective. Les autres prisonniers ont constaté que Reza avait un comportement anormal : il était devenu fou. Un ancien prisonnier qui l’a connu durant sa détention a écrit ceci : dans sa cellule, Reza avait été violé par les pasdarans et en avait perdu son équilibre psychologique. Néanmoins, il gardait toujours une position ferme et déterminée à l’encontre des repentis et des traîtres. Des repentis étaient venus nous parler, Reza leur avait crié : tout ce que vous nous dites sur les Moudjahidine, ce sont des mensonges. A la fin vous aussi, vous serez tous exécutés.

La nouvelle donne iranienne


Par Pierre Rousselin le 18 septembre 2009 18h10 | Lien permanent | Commentaires (1) | Trackbacks (0)

teheran.jpgEDITO Avec sa première manifestation d'ampleur à Téhéran depuis le 17 juillet, l'opposition iranienne a démontré hier qu'elle n'avait pas perdu sa combativité. Ainsi se confirme le changement radical et durable intervenu en Iran lorsque le Guide suprême a falsifié le résultat des législatives du 12 juin.



La communauté internationale n'a plus affaire à un État fort qui agite la menace atomique, mais à un régime en perte de vitesse, divisé et contesté au plus haut niveau.

La journée d'hier a aussi confirmé que Mahmoud Ahmadinejad, l'homme lige de l'ayatollah Khamenei, ne disposait d'aucune stratégie de rechange. Le président mal réélu n'a pas perdu son agressivité mais il s'enferre dans ses imprécations contre Israël et ses dénégations du génocide.



Ces inepties vont finir par lasser jusqu'aux partisans de la République islamique eux-mêmes. Elles ne peuvent s'expliquer que par la volonté de provoquer une réaction israélienne qui permettrait de ressouder la nation iranienne.



C'est dans ce contexte que Barack Obama prend les Iraniens au mot et accepte de discuter avec eux, le 1er Octobre prochain, alors que Téhéran est bien incapable de faire la moindre proposition constructive. L'attitude américaine a surpris. L'empressement à accepter une lettre, qui frise l'affront, en ignorant avec superbe la question de l'enrichissement, a parfois été mise sur le compte de l'angélisme prétendu d'Obama, de cette « main tendue » assimilée, un peu vite, à une preuve de faiblesse.



Une autre interprétation est possible. Initialement surprise par l'ampleur de l'opposition iranienne, l'Administration américaine aurait fini par la prendre en compte dans une stratégie menant de front négociations et sanctions.



Avant les discussions menées par les Six (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne), une réunion du Conseil de sécurité est prévue le 24 septembre pour évoquer les mesures à prendre contre Téhéran en l'absence de progrès.



L'abandon par Washington du bouclier antimissile en Europe centrale permet d'espérer une meilleure coopération de la Russie tandis que la poursuite d'une forte contestation à Téhéran lève une autre hypothèque : les sanctions ont moins de chances de provoquer un réflexe nationaliste dont profiterait le régime.



La nouvelle donne qui se dessine permettra-t-elle d'échapper à l'« alternative catastrophique », dénoncée en août 2007 par Nicolas Sarkozy, « entre la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran » ?



Il faut l'espérer. Mais cela exigera un pilotage délicat, alternant dialogue et sanctions efficaces, visant à affaiblir le clan conservateur tout en soutenant la contestation.



Dans l'immédiat, la priorité doit être de maintenir en vie l'opposition en faisant comprendre au Guide suprême que l'arrestation redoutée des dirigeants du mouvement, les deux candidats à la présidentielle, Meir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, serait inacceptable. Le moment est venu pour Obama de prendre fait et cause pour les partisans de la liberté en Iran.

Thursday, September 10, 2009

La peine de mort pour le prisonnier politique Hamed Yazerlou



Selon les informations reçues, un tribunal des mollahs a requis le 30 août la peine de mort pour le prisonnier politique Hamed Yazerlou, 28 ans, spécialiste du climat et de l’espace, sous prétexte de guerre contre Dieu.

Dans cette mascarade de procès présidé par Mohammad Moghisseh, Hamed Yazerlou a été accusé pêle-mêle d’avoir fait de l’escalade, du football en salle, des réunions familiales, de la collecte d’information sur les prisonniers politiques notamment sur son frère Houd Yazerlou, de participation à une cérémonie à l’institut religieux Hosseiniyeh Arshad à Téhéran et de contacts e-mail avec les membres de sa famille à Achraf, de participation aux rassemblements et protestations étudiantes, de collecte de discours et de cérémonies de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) et de mener les objectifs de l’OMPI. C’est pourquoi la peine de mort a été requise. Le père de Hamed n’a même pas été autorisé à participer à ce faux procès.ieu ».

Mohammad Moghisseh, alias Nasserian, était le directeur de la prison d’Evine à l’époque du massacre des 30.000 prisonniers politiques de 1988. C’est un des bourreaux les plus cruels du régime, et un des principaux agents de la répression des prisonniers politiques.

Hamed Yazerlou, a été arrêté le 20 février 2009 par le ministère du Renseignement (Vevak) et incarcéré en isolement cellulaire dans la section 209. Il a subi pendant 120 jours des tortures physiques et mentales. Il y est toujours incarcéré. Sa mère, Nazila Dachti est aussi incarcérée dans la section des femmes d’Evine. Houd Yazerlou, le frère de 21 ans de Hamed, est dans la section 4 de la prison de Gohardacht. Ils ont été tous les deux condamnés à 3 ans de prison pour avoir été voir leur famille à Achraf.


Le régime restitue le corps d’un jeune disparu lors du soulèvement au bout de 36 jours



Selon les informations reçues, le 23 août, des agents du régime iranien ont rendu à sa famille le corps d’un adolescent originaire de Kermanchah, Alireza Azadpour, 36 jours après sa disparition. Alireza avait disparu dans un rassemblement de protestation le 19 juillet. Durant tout ce temps, les divers organes du régime s’abstenaient de répondre aux requêtes continues de la famille. Finalement, le 23 août, des agents du Renseignement ont restitué le corps à la condition que la famille renonce à une cérémonie funèbre et à des funérailles. Ainsi donc Alireza a été enterré dans la douleur et le silence.

Le ministère du Renseignement des mollahs, le Vevak, n’a même pas donné à la famille l’autorisation d’organiser la cérémonie traditionnelle du 40e jour du deuil dans une mosquée ou dans une salle louée à cet effet. Elle a dû se tenir dans la maison familiale avec un nombre limité de personnes.

Torture d’un étudiant à Machad (nord -est de l'iran)



Omid Golbaz est un étudiant qui a été interdit d’éducation alors qu’il été diplômé de philosophie à l’école de théologie de l’Université Ferdowsi. Il a été arrêté à Machad , capitale de la région du Korassan (nord -est de l'iran) après avoir subi des tirs de gaz poivré et des coups violents, le 14 juille. Il a ensuite été transféré dans un centre de détention dont il ignore encore le nom à ce jour.

Golbaz a eu les doigts cassés à cause des coups et même un bout de son doigt coupé après avoir été mis entre deux portes de fer dans ce lieu de détention. En plus, les tortures violentes continuelles qu’il a subi dans ce centre de détention l’ont laissées avec des lésions internes à l’estomac, des saignements de la vessie, des blessures au dos et une dent cassée.

Lors des interrogatoires, les yeux des prisonniers étaient bandés, les inspecteurs avaient la tête recouverte de noir et s’appelaient tous Hajji ou Alavi entre eux.

Lorsqu’il a été transféré à Evin, avec tant de factures et un bout de doigt en moins, après une semaine, cet étudiant n’avait toujours pas eu l’autorisation de voir un médecin.


De façon répétée lors de sa détention, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, et dans les plus difficiles conditions de détention à cause du stress psychologique et du manque de sommeil, il a subi de violents coups, les insultes les plus déshonorantes et des menaces de viol. Golbaz a aussi subi des menaces contre son famille et ses amis qui seraient arrêtés s’il ne coopérait pas et de reconnaissait pas les accusations.

Contact et communications avec des sources étrangères, actions contre la sécurité nationale, causeur de troubles et destruction de biens public, avec en plus lutte contre Dieu, faisaient parties des accusations du gouvernement contre Golbaz.

Golbaz est maintenant soigné pour ses blessures, il a été libéré pour raisons médicales sous caution de 50 millions de tomans.

Menace de voile contre une journaliste



Des témoignages observés par la femme journaliste Fereshteh Qazi: Trois gardiens féminin m'ont attaqué en prison (après l'arrestation) et ont commencés à prendre violemment mon linge à me battre en même temps. Elles ont enlevé tous mes vêtements pendant que je criais et en essayant de me libérer d'elles, et puis une fouille corporelle a été faite sur moi ...

Elles ont ouvert la porte de ma cellule et ont dit que Haji (l'interrogateur) était venu. Elles m'ont bandé les yeux dans la cellule, m'ont enveloppée dans un tchador et m'ont emmenée dans la salle d'interrogations. Sur le chemin, je me suis dit que je ferais des protestations à l'interrogateur ...

Je me suis assise sur une chaise face au mur avec les bandeaux, ignorant dans quel environnement je me trouvais. J'ai entendu la voix d'un homme derrière moi qui disait: «Qui allez-vous voir en Afghanistan et quelle organisation avez-vous été espionnée pour le compte?"

«Je suis un reporter pour le« Emrooz site Internet "et c'est pourquoi j'ai été arrêtée et ...», avant que je puisse finir ma phrase, il a crié et dit: «Comment beaucoup de paquets de pilules contraceptives avez-vous pris avec vous?"
Je ne pouvais pas le croire. Il a répété à nouveau et je proteste. Puis il dit avec un ton dégoûtant, «Vous êtes une espionne ou vous avez des relations illégitimes. Choisissez-en un!"
On me ramené à ma cellule.

J'ai expliqué à plusieurs reprises que je n'étais ni une espionne, ni eu aucune sorte de relation, mais il n'y avait aucun point. L'interrogateur que je ne voyais toujours pas commence à décrire les détails d'un film porno avec une tonalité dégoûtante. Je suis sûre qu'il a une maladie sexuelle et jouit de dire de telles choses ...

Il pose des questions sur mes relations avec diverses personnalités politiques en particulier mes collègues. J'ai expliqué que je suis journaliste et n'avoir aucune relations avec les personnalités politiques. Mais la relation que l'interrogateur cherche, ce n'est pas une relation journalistique. Il dit les noms des personnalités politiques une à une et pose la question des relations illégitimes et dit: " Tu écris ce que je dis!"

Il commence à décrire un film porno et me dit d'écrire ce qu'il dit.

Je me sens nauséeuse et je vomis. J'ai tiré mon bandeau large, et me suis lever, mais quelque chose me frappe à l'arrière avant que j'ai le temps de voir, que mon le nez se claque sur la chaise et commence à saigner. Je suis tombée, il m'a lancé sur le côté et le dos. Puis il a appelé les gardiens des femmes et j'ai été conduite dans ma cellule dans cet état ...

J'ai été emmenée pour des interrogations à nouveau. Il me dit ce que j'ai réellement fait n'est pas important et que je devais écrire ce qu'il voulait, sinon je serais conduite dans une cellule et je serais «violée à mort».

Mon livre commence à entendre et il dit: «Nous avons beaucoup de gens ici qui n'ont pas vu de femme depuis des années et ont soif de la femme et ..."
J'ai dû écrire la confession fausse sinon j'étais violée en groupe et mon mari allait mourir dans un accident ".
Mon interrogateur qui était un homme d'âge moyen connu comme Keshavarz a déclaré: «Le taux d'accidents en Iran est très élevé et votre mari peut facilement être l'une de ces figures».

Ou il m'a menacé qu'il allait arrêter mon mari et me violer devant lui et ...

Je suis dans l'isolement total et n'ont aucune information sur ce qui se passe dehors. L'interrogateur vient et tente d'adopter un ton triste et dit: "Ta mère a eu une crise cardiaque et, malheureusement elle est décédée. Elle a été à la morgue pendant trois jours. Vous devez prendre une décision morale, afin que l'esprit de votre mère morte ne soit pas tourmenté plus que cela et ... "

Je ne pouvais pas écouter plus que cela. J'ai fait une grève de la faim pour les forcer à me laisser appeler ma famille.

Deux jours plus tard, le juge qui s'occupe de mon cas, Saber Zafar-Qandi vient. Je décide de tout lui dire, mais avant que je puisse lui dire tout ce qui m'est arrivé, il a crié et dit: "Vous faites une grève de la faim?! Alors vous êtes une professionnelle! Je vais vous montrer ce que nous faisons aux prisonniers professionnels. On peut facilement amener quatre témoins et vous allez être lapidé jusqu'à la mort sur des accusations d'adultères ... "

Après ma libération, j'ai été convoquée à plusieurs reprises en présence de Sayid Mortazavi, procureur de Téhéran. J'ai protesté les questions en prison, mais la chose étrange est que Mortazavi dit que ces choses sont nécessaires dans les interrogations!

(Dans l'une des citations à comparaître) at-il dit à son assistant de prendre mon mari à l'extérieur de son bureau et j'ai été laissée dans la chambre avec le procureur de Téhéran. Il s'approche et s'est assis à côté de moi. J'ai eu une peur étrange et je sentais que mon cœur éclatait. Il a approché son visage et a dit qu'elle «semblait que tu n'ais pas pris les avertissements de l'interrogateur au sérieux».

Il était même près de moi que j'ai eu peur de faire un geste ou dire quelque chose.
"(L'interrogateur) ne plaisantait pas sur le viol ou l'accident», dit-il. Je n'ai pas entendu autre chose. J'essayais désespérément de mettre la distance entre lui et moi, comme il se rapprochait. Il me rappelait mon interrogateur ayant insisté pour que j'explique les détails du film sexuel qu'il a décrit avec jubilation ...

Je suis partie avec un esprit malade et brisée, effrayée de tous les hommes. Je ne peux pas avoir une relation normale avec mon mari non plus. Mon esprit est si mal que j'ai dû consulter un psychiatre. (Le Boultine Amir Kabir - 16 août 2009)

Parce qu'elle défendait le droit des femmes elle a été emprisonné



C’est une nouvelle atteinte aux droits des femmes porté par l’Iran. On apprend aujourd’hui, selon le quotidien iranien Sarmayeh qu’une militante de la cause féministe Parastou Allahyari est condamnée à un an de prison, pour avoir semble t’il participé à la pétition « un million de signatures » qui a pour but de d’obtenir l’égalité des droits des femmes en Iran.



Selon des sources proches du dossier, le gouvernement lui reproche son « action contre la sécurité nationale en faisant de la propagande contre le système de la République islamique ». Le gouvernement de Mr Ahamadinejad exerce donc une réelle oppression contre le droit des femmes, n’hésitant pas à multiplier les emprisonnements.

Saturday, September 5, 2009



3 femmes à Achraf sont allés dans le coma à cause de leur grève de la faim.


Je voudrais demander à chacun d'entre vous, d'écrire un E-MAIL urgent ou appel téléphonique à Ad Melkert,qui est le président de MISSION D'ASSISTANCE DES NATIONS UNIES POUR L'IRAQ (MANUI).
Exprimez votre inquietude pour les résidents d'Achraf, ainsi que tous les grévistes de la faim dans le monde entier, qui continuent à s'affaiblir de jour en jour.

Nous avons déjà reçu des rapports d'attaques cardiaques et des AVC, et de nombreuses personnes ont été hospitalisées dans le monde.


Email: Melkert@un.og OR arikat@un.org
9626550 (Ext 2610) – Oman / Jordan

917-367-3614

fax: 917-367-3615

telephone in Jordan

962-6550-4700

Saturday, August 29, 2009

Dans la prison d'Evin à Téhéran, "la nuit, j'entendais des cris"


LE MONDE | 28.08.09 | 16h15 • Mis à jour le 28.08.09 | 16h21

Après deux mois et demi d'incarcération, l'avocat Abdolfattah Soltani, pilier à Téhéran du Centre de défense des droits de l'homme auquel collabore le prix Nobel de la paix Shirin Ebadi, a été libéré mercredi 26 août. Cet homme droit et discret, dont le courage n'est plus à démontrer, a été plusieurs fois emprisonné pour son combat en faveur des droits de l'homme. Joint par téléphone à Téhéran à sa sortie de prison, il a raconté son arrestation au Monde.
" Le 16 juin (quatre jours après l'élection contestée du président Ahmadinejad), quatre agents en civil se sont présentés dans mon cabinet au nom du parquet révolutionnaire, sans explication, ni mandat d'amener." Les yeux bandés il est emmené dans ce qu'il croit être la prison d'Evin. Il devra attendre vingt-sept heures avant qu'un juge lui signifie qu'il est là pour "activités contre la sûreté de l'Etat et propagande contre le régime".

Ensuite, c'est l'enfer : "Je suis resté dans une cellule minuscule pendant 17 jours, sans voir personne, sans livre, sans nouvelle, sans même la permission de prendre une douche." Les interrogatoires se succèdent. On le menace beaucoup mais on ne le brutalise pas physiquement "Les juges voulaient que je m'engage à renoncer à travailler avec Shirin Ebadi et que je cesse de parler aux médias étrangers, notamment la BBC."

Abdolfattah Soltani ne cède pas. On finit par le transférer à la fameuse "section 209" d'Evin, prison dans la prison aux mains des services secrets des gardiens de la révolution. Pour lui, épuisé par la solitude, c'est "déjà un progrès". "Je partageais ma cellule avec deux, parfois trois détenus. Des jeunes manifestants pour la plupart. J'avais de quoi lire, me laver. J'ai pu téléphoner enfin chez moi."
Les pressions et les interrogations reprennent de plus belle. "J'ai fait valoir que mon arrestation était sans fondement. Qu'ai-je à voir avec les partis politiques ? Je n'appartiens à aucun, je ne milite que pour les droits de l'homme."
Il se rend vite compte que les détenus n'ont pas le droit d'être assistés par un avocat lors des interrogatoires. "Ils ont modifié la procédure pénale en ce sens, si bien que durant l'instruction, règne l'arbitraire le plus total. Moi, je me sentais privilégié en tant qu'avocat, je pouvais répondre, argumenter. Les jeunes ne connaissaient pas leurs droits, ils étaient plus vulnérables aux pressions." D'autant que ces "pressions" sont brutales.

A Evin, à la section 209, il entend tout : "Au coeur de la nuit, il n'était pas rare que ces jeunes soient réveillés et interrogés. A plusieurs reprises, j'ai entendu des cris. "je n'en peux plus ! Arrêtez !"" Ses codétenus le lui confirmeront, plusieurs ont été sévèrement battus et torturés. Certains, venus d'autres prisons, lui expliqueront "qu'ils ont vu des milliers de personnes arrêtées dans des centres de détention semi-secrets comme Kahrizak (fermé depuis par le régime pour "abus"), Shapour ou Pasargad".

Finalement - effet de la campagne internationale en sa faveur ? -, il est libéré, mais doit payer une caution. "L'équivalent de 70 000 euros, ce n'est pas négligeable pour un avocat comme moi qui défend gratuitement des centaines de détenus politiques."

Et l'avenir ? M. Soltani est catégorique. "Les autorités ont fermé notre Centre il y a déjà quelques mois, mais je reprends le travail." Au passage, juriste jusqu'au bout, il porte plainte contre Matin Rasek, le vice-procureur révolutionnaire qui l'a fait arrêter "car je n'ai rien fait d'illégal".

Ce nouveau témoignage s'inscrit dans la polémique en cours au sein du régime sur le traitement des quelque 4 000 personnes arrêtées durant les manifestations post-électorales. Le candidat réformateur Mehdi Karoubi en dénonçant des "viols systématiques" en prison avait provoqué la création d'une commission d'enquête parlementaire à ce sujet. La commission dit pour l'instant ne pas avoir de preuve. Mais l'un de ses membres - s'exprimant toutefois de façon anonyme - a confirmé sur Internet les accusations, précisant mercredi que des viols à l'aide "de bouteilles et de bâton" avaient été pratiqués. Un nouveau sujet d'embarras pour le gouvernement de M. Ahmadinejad qui affronte en fin de semaine le vote de confiance d'un Parlement divisé.

Marie-Claude Decamps

Article paru dans l'édition du 29.08.09.

Wednesday, August 26, 2009

Des manifestants violés dans une prison de Téhéran




par Delphine Minoui

Le figaro.fr - Des détenues dans la prison d'Evin, au nord de Téhéran, en juin 2006. Fondé sous le règne du chah, l'établissement sert depuis la révolution islamique à enfermer les opposants politiques. Crédits photo : AFP
Encouragés par le candidat malheureux à la présidentielle Mehdi Karoubi, les opposants à Ahmadinejad s'efforcent de témoigner des sévices subis par les contestataires lors de leurs interrogatoires.

Il préfère taire son nom. Pourtant, il veut témoigner, malgré les risques de représailles. «En prison, ils m'ont ligoté les mains et les pieds, ils m'ont battu à mort, puis ils m'ont fait quelque chose qui est un péché même pour les apostats», confie le jeune homme, en allusion au viol subi lors de ses interrogatoires derrière les barreaux de la prison de Kahrizak, au sud de Téhéran.

Publié en début de se­maine par Etemad e Melli, le site Internet de Mehdi Karoubi, candidat malheureux à la présidentielle, le récit détaillé de la descente aux enfers de ce manifestant vient confirmer la violence de la répression postélectorale. Il montre, aussi, la volonté des durs du régime d'étouffer ces diverses affaires de sévices. Pas plus tard que mardi, un membre d'une commission d'en­quête du Parlement a même déclaré «infondé» ce genre de révélations.

Au-delà de la honte d'avoir été violenté, il y a donc, aussi, l'humiliation d'être accusé de mensonge. Une fois libéré, fin juillet, le jeune homme se réfugie, d'abord, dans le silence le plus total. «Il a fallu de longues journées pour que je me remette, que je retrouve confiance en moi, que j'accepte ce qui s'est passé et que je renonce à l'idée de me suicider», confie-t-il au site iranien. Ayant eu vent des efforts déployés par le réformiste Mehdi Karoubi, il finit par aller lui raconter son histoire. La confiance s'instaure entre les deux hommes. La semaine dernière, ils décident de se voir à nouveau dans le bureau de Karoubi. Mais cette fois-ci, leur discussion est vite interrompue par la visite inopinée de deux représentants du pouvoir judiciaire, accompagnés d'un juge.


Tombes anonymes

S'en suit un interrogatoire musclé de trois heures, truffé de questions embarrassantes. «Ils m'ont interrogé sur le degré de pénétration et m'ont demandé si mon agresseur avait joui… J'étais très perturbé», raconte le jeune homme. En route vers le médecin légiste, il ose alors demander : «Qu'ai-je fait pour mériter un tel traitement ?» L'un de ses interrogateurs lui répond : «Quand le guide suprême déclare qu'il n'y a pas de fraude électorale, alors il n'y a pas de fraude électorale !» Une fois arrivé à la clinique, il comprend que l'examen aura lieu sous le regard policier d'un agent de sécurité. Pendant qu'il attend les résultats, ce dernier le traite de «menteur» et l'accuse «d'avoir dé­shonoré» sa famille.

À ce jour, seules quatre personnes ont osé, comme lui, franchir le mur de la peur, en confirmant avoir été violées. Selon diverses ONG locales, les chiffres seraient nettement plus élevés. Sans compter les nombreuses victimes ayant succombé à leurs sévices et dont les familles n'osent pas faire mention, les plaintes formulées étant aussitôt utilisées contre elles et contre l'opposition iranienne. Dernier exemple en date du silence forcé qui s'abat sur l'Iran : le responsable du cimetière Behecht-é Zahra démentant l'enterrement de dizaines de victimes de la violence post-électorale dans des fosses non identifiées. Quelques jours plus tôt, le site d'information réformiste Norooznews avait révélé que plus de 40 corps, d'abord congelés dans une «unité de stockage industriel», avaient été inhumés les 12 et 15 juillet dans des tombes dépourvues d'insignes. Selon un bilan officiel, environ 30 personnes auraient péri dans les émeutes qui ont suivi le scrutin du 12 juin. Mais l'opposition parle d'au moins 69 morts, tandis que certains diplomates oc­cidentaux évoquent jusqu'à 300 victimes.

Le scandale des viols s'inscrit dans le bras de fer qui oppose de­puis deux mois l'entourage d'Ahmadinejad à ses adversaires réformistes, et qui s'est à nouveau illustré, mardi, par la reprise, à huis clos, du procès collectif des opposants iraniens. Objectif à peine voilé : la volonté de ternir la réputation du courant réformateur, né de l'élection de Mohammad Khatami, en 1997, et de le déclarer hors la loi. À plusieurs reprises, certains ultraconservateurs en ont même appelé au jugement et à l'arrestation des deux principaux rivaux du président réélu, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi. Ce dernier, dont le journal vient de subir les foudres de la censure, a été menacé d'ê­tre puni de «quatre-vingts coups de fouet».

De toute évidence, son audace dérange. Il est le premier à avoir dénoncé, fin juillet, «les viols sauvages de filles et garçons emprisonnés». Le guide suprême avait pourtant tenté de calmer le jeu en ordonnant la fermeture de la prison de Kahrizak. Pour Karoubi, ce n'est pas suffisant. Selon son site Web, il envisage déjà de publier d'autres témoignages de victimes.

Une semaine de solidarité avec les femmes, en première ligne de la lutte pour la liberté




Une semaine de « solidarité avec les femmes insurgées d’Iran et les femmes d'Achraf » vient d’être lancée ce dimanche 16 août. En solidarité avec les femmes en première ligne du soulèvement en contre le régime clérical, ainsi que les 1000 femmes opposantes iraniennes du camp d'Achraf en Irak qui a subit le 28 juillet dernier une attaque sanglante des forces irakiennes dont le bilan s’élève à 11 morts et près de 500 blessés ainsi que 36 otages.



A cette occasion une soirée a été organisée au siège des résistants iraniens en France en présence de Maryam Radjavi, dirigeante de la coalition du Conseil national de la Résistance iranienne et de nombreux militants des droits des femmes et des personnalités politiques.

Plusieurs dizaine d'habitant du Val d'Oise ont déclaré avoir eu l’« idée en cette journée de solidarité avec les femmes iraniennes, qui luttent en première ligne contre la dictature religieuse, de les soutenir en devenant parrain ou marraine de ces mille femmes."

Ces Valdoisiens dont certains ont déjà visité dans le passé le camp d'Achraf ont déclaré : « Nous proposons à nos concitoyens de devenir parrain ou marraine d'une de nos mille sœurs d'Achraf. »

« Nous alertons la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l'homme, que nous porterons plainte devant la juridiction compétente pour la moindre agression ou humiliation faite à l'égard de ces femmes », ont-ils ajouté.

Mme Radjavi, a pour sa part déclaré : « lors de leur agression contre Achraf, les forces irakiennes ont menacées les femmes de porter atteinte à leur dignité et d’agressions sexuelles collectives. Les assaillants ont même menacé de massacrer tous les hommes d’Achraf pour ensuite prendre d’assaut le quartier des femmes. Ces menaces viennent de criminels envoyés directement par le régime iranien à Achraf ou par ses agents. Cela fait des années que leurs semblables font subir les mêmes violences aux femmes en Iran.»

« Récemment, l’ancien président du Majlis, le parlement des mollahs, a révélé que les filles et les garçons étaient si sauvagement violés en prison, qu’ils n’avaient pas la force de retrouver une vie normale, » a-t-elle ajouté.

Pour empêcher la poursuite de la répression des femmes en Iran et de la catastrophe à Ashraf, Mme Radjavi a appelé la communauté internationale, spécialement les Etats-Unis, l’Union européenne et l’ONU, à tout faire pour satisfaire ces demandes :

-La libération des prisonniers politiques, spécialement des femmes, en Iran
-Le retrait sans délai des forces irakiennes de la cité d’Achraf et la constitution d'une force internationale supervisée par l’ONU pour la protéger.

Appel à sauver la vie des prisonnières politiques à Evine




Les prisonnières politiques de la section 209 d’Evine connaissent des conditions inhumaines et subissent des tortures physiques et psychologiques. D’autant plus qu’avec le transfert dans cette section des femmes et jeunes filles arrêtées durant le soulèvement populaire en Iran, les cellules sont surpeuplées.

De même, les geôliers et les tortionnaires disent aux détenues qu’elles doivent servir d’exemples à ces nouvelles prisonnières pour qu’elles n’osent plus aller manifester.

Ces cellules n’ont pas de système d’aération et dans la chaleur de l’été les prisonnières étouffent, souffrent de maux de tête violents, de nausées et de problèmes respiratoires.

Compte tenu des possibilités limitées de se rendre aux toilettes, la plupart souffrent de maladies de la vessie, des reins et du système digestif.

Parmi les détenues de cette section, Mahsa Naderi, une étudiante de 19 ans, est maintenue en isolement cellulaire sur ordre de Saïd Sheikhan, chef de la section 209, bien que sa peine ait été prononcée. Elle a contracté diverses maladies en prison, et reste privée de soins.

Mme Fatemeh Zia’i, 52 ans, atteinte de sclérose en plaque, est dans un état gravissime. Malgré cinq mois d’incarcération, elle n’est toujours pas fixée sur son sort. Le tortionnaire Alavi lui a dit qu’elle ne sortirait pas vivante de cette section, et que plus vite elle mourrait, mieux cela vaudrait pour elle et pour lui. Les interrogateurs du ministère du Renseignement n’autorisent aucune visite de sa famille.

Mmes Atefeh Nabavi, Azmoudeh Babakhani, et Shiva Nazar-Ahari, font partie de cette section. Shiva Nazar-Ahari, après 57 jours d’enfermement, n’est toujours pas fixée sur son sort et sa famille n’a pas réussi à la voir ; ses contacts téléphoniques sont aussi interrompus depuis longtemps.

La commission des femmes du CNRI appelle les instances et les organes de défense des droits humains et des droits des femmes à condamner les arrestations massive set arbitraires en Iran et la situation abominable des prisonnières. Elle demande au haut commissaire des droits de l’homme et au rapporteur spécial sur la violence faite aux femmes d’envoyer une mission pour enquêter sur la situation des détenues en Iran.
Article de CSDHI

Friday, August 21, 2009

Une semaine de solidarité avec les femmes iranienne



Depuis le premier jour, le régime des mollahs a fait du viol une torture et une arme contre les Iraniens, en particulier contre les femmes.

Regardons l’histoire de la répression et de la torture contre les femmes en Iran durant ces trente dernières années.
Quelle est la dernière arme qui reste au régime ? Quand il n’éparge les femmes d’aucune scène de torture, d’exécutions et de massacre, quand la résistance glorieuse des femmes Modjahed et combattantes met à genoux les bourreaux, à ce moment, la dernière arme qui leur reste, c’est l’agression sexuelle, l’humiliation et l’atteinte à la dignité.

C’est pourquoi nous luttons pour faire disparaître le fascime religieux dans sa totalité, son histoire et sa culture, que l’on peut résumer par les mots de viol et d’agression. Le viol et l’atteinte à la dignité et aux droits des femmes et des hommes en prison et de tous les Iraniens.

La résistance des hommes et des femmes d’Achraf désempare le régime des mollahs. Dans ces scènes de heurts et de massacre des 28 et 29 juillet, si les femmes d’Achraf n’avaient pas résisté, n’avaient pas formé de bouclier humain, et si elles n’avaient pas fait preuve d’un moral d’acier et d’une foi à toute épreuve, avec particulièrement un commandement exemplaire et une présence en première ligne, il est certain que le nombre de martyrs et de blessés aurait été bien plus élevé.C’est ce qu’ont dit les hommes d’Achraf.
 

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